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0516LEO-CSA-MILLECAM-1DC

Paru le:  01-10-2021

Editeur:  Les éditions Ovadia

Isbn:  978-2-36392-421-6

Ean:  9782363924216

Prix:  20 €

Caractéristiques: 
436 pages

Genre:  Littérature générale

Thème:  Romansdegenre

Thèmes associés: 

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Camus l'archipel

Ressac sur Patmos

Le naturel est un surnaturel accoutumé.

JPM-Photo-NB

"Né à Mostaganem en 1927, Jean-Pierre Millecam a consacré toute son œuvre, écrite durant plus d’un demi-siècle, à l’Algérie et au Maroc, dont il est l’un des témoins historique. Professeur, il publie son premier roman, en 1951, sous les auspices d’Albert Camus, Hector et le Monstre, chez Gallimard. Plusieurs de ses titres seront, par la suite, sélectionnés pour des prix (Fémina, Goncourt, Renaudot...). Certains critiques littéraires lui ont également prédit le Nobel.
«Tous les livres de Millecam racontent l’éternelle tragédie à laquelle l’homme est condamné : l’Histoire. »
Libération.

Ami lecteur, ces quatre ou cinq dialogues vont-ils mettre un terme à mon oeuvre ? Celle-ci dépasse aujourd'hui une trentaine de volumes. Ma plume s'acharnera-t-elle à déborder un chifre qui pourrait clore toute une vie - la mienne ? Je vais laisser faire cette plume, ce précieux outil. Car si je me penche sur ce tsunami charriant l'encre du rhapsode, je retrouve les lieux et les époques où l'énorme vague a été conçue.
Je distingue alors plusieurs périodes: la première, que j'ai toujours nommée mon versmt algérien, est suivie de mon versant marocain; la ligne de faite qui les unit figure sous le titre suivant: Point d'orgue.
Les romans qui composent ces deux phases ont pour décors la ville d'Oran, avec la montagne de Santa Cruz et les lignes de ressac qui en forment les parenthèses. Les textes ont été écrits, soit à Oran, soit à Rabat et Casablanca, au diapason des personnages qui les hantaient.

Cette sentence, tirée des premières pages d’Hector et le Monstre, pourrait servir d’exergue aux épopées nées de ma plume. Elle marque la présence de L’Obscure Présence au seuil de ma carrière, avant même que l’Histoire ne produise la matraque de Khallil pour écraser ma tempe.

Nous sommes à la charnière des années 1950 et 1951. L’Histoire ne me frappera qu’en 1956 : malgré les leçons de Mandouze, mon professeur de latin, je n’ai pas perçu les menaces de l’évènement, y compris quand la guerre, au 1er novembre 1954, a débarqué chez moi.

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