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Paru le:  03-12-2024

Editeur:  Les éditions Ovadia

Isbn:  978-2-36392-378-3

Ean:  9782363923783

Prix:  20 €

Caractéristiques: 
300 pages

Genre:  Littérature générale

Thème:  Litterature

Thèmes associés: 

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La jeune fille de la ferme

Il nous faut chasser les fantômes, bâtir ici des souvenirs rieurs, qui finiront par dégager une impression de joie, de bonheur.

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Jean Paul Croizé a mené toute sa carrière de Journaliste au Figaro en tant que chroniqueur scientifique. Après avoir publié plusieurs ouvrages à caractère politique ou scientifique, il s’est tourné vers sa passion pour la psychologie et l’étude des sentiments humains en écrivant plusieurs romans pour analyser ceux ci. Il publie aujourd’hui son septième ouvrage dans ce but à Les Éditions Ovadia.

Qui était la toute jeune fille qui jouait, accroupie dans la cour de cette ferme aux murs austères, voire même un peu menaçants ?
A l’instant même où elle s’est retournée vers lui, son regard emprunt de tristesse l’a capturé, il voulait la connaître. C’était le départ d’un pur amour d’enfant, qui allait peu à peu devenir une passion aussi douce que charnelle d’adolescents bouleversés de se découvrir, dans une ivresse si puissante qu’elle leur semblait pouvoir résister à tout.
Mais, face à la vie, ces deux jeunes amants ne pouvaient pas résister à tout ce qui s’opposait à leur amour.
De séparation en retrouvailles, à mesure qu’ils avanceront dans leur chemin vers le monde des adultes, parviendront-ils à définitivement se retrouver ?
Et aussi, pourront-ils faire face au terrible secret qui l’empêche, elle, de s’abandonner au bonheur depuis qu’elle est toute petite ?

Je me souviens comme si c’était hier de cette première fois. Quand on connaît quelqu’un depuis longtemps, presque toujours, on a oublié cet instant. Elle, je la revoie, intacte. Elle jouait dans la cour, seule, accroupie sur le sol caillouteux où elle essayait de faire rouler quelques billes.
Impossible de dire, aujourd’hui encore, ce qui m’avait attiré vers elle, comme si elle m’avait appelé, alors qu’elle ne me voyait pas. J’avais été touché par cette silhouette de petite fille solitaire, sa tête courbée vers le lointain, comme si elle regardait vers un rêve.

NouveautésBernard Oheix