Littérature générale

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Paru le:  30-06-2018

Editeur:  Les éditions Ovadia

Isbn:  978-2-36392-271-7

Ean:  9782363922717

Prix:  35 €

Caractéristiques: 
824 pages

Genre:  Littérature générale

Thème:  Litterature

Thèmes associés: 

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Anthologie

Ismaël, Ismaël et l’Emir, Ismaël et le Roi

 Si tu n’es pas content, passe-toi de mes services. Trouve le gibier !

JPM-NB

L’auteur, retrouve dans cette trilogie le message de son oeuvre entière – la confrontation entre les deux Royaumes: celui d’ici-bas face à celui d’au-delà…

Ismaël, un jeune Marocain d’origine paysanne à peine tiré de son adolescence, hérite d’un Cheval qui va lui permettre de s’engager dans la lutte d’Indépendance du Maroc, et d’abord de libérer le Sultan Mohammed V, exilé à Madagascar par la puissance colonisatrice. Son combat pour cette noble cause l’entraîne dans une lutte où le souvenir du Cheval lui permet de réussir au cours d’actions qui semblent relever du surnaturel. Il devient célèbre pour avoir détourné la foudre de ses camarades en lui opposant ses deux paumes, puis pour avoir abattu un hélicoptère avec une seule balle de sa carabine.
Le sultan rentre à Rabat et Ismaël se lie avec l’Emir MoulayHassan. L’amitié est profonde, et l’Emir lui demande un partage ultra-secret: celui de la couronne dont il va hériter. Le pouvoir et le sceptre seront entre les mains de l’Emir, mais l’aspect mystique sera dévolu à Ismaël, qui prête auprès du Roi Mohammed V le serment de rester fidèle à Moulay-Hassan jusqu’au-delà de la vie. Or l’Emir, sur les instances du capitaine Oufkir, entreprend dans les montagnes du Rif, contre les adversaires du pouvoir royal, une guerre terrible, et Ismaël, qui possède tous ses amis dans les adversaires du pouvoir, est déchiré dans son âme et dans son corps. Il reste hanté par un cauchemar qui, nuit et jour, tapisse sa vision d’un voile sanglant.

C’était dans le fourré aux abords de la ferme. Francis, le chien et moi nous étions allongés sur le tapis d’aiguilles de pin au milieu des lentisques. Les grappes des acacias déposaient leur pollen sur notre toison quand la brise venait à les balancer. Le N’srani disait : «Le cheval, tu veux rire ? Le chien, d’accord. De l’autre côté de la mer, tu me vois enfourcher une vache ? une brebis ?… » Comme par un fait exprès, au moment où il avait été question de lui, le chien avait dressé les oreilles, et maintenant il semblait suivre la conversation, sourcils froncés, le regard arrêté sur mon compagnon comme s’il le questionnait. Je dis : « Là-bas, tu pourrais te contenter d’une mule, d’un âne, non? »