Paru le: 25-06-2018
Editeur: Les éditions Ovadia
Isbn: 978-2-36392-286-1
Ean: 9782363922861
Prix: 16 €
Caractéristiques:
160 pages
Genre: Littérature générale
Thème: Litterature
Thèmes associés:
La légende de la baie des couleurs
Adieu mon beau pays, nous t’avons tant aimé… Mais avant de mourir, chantons "la Marseillaise"
Laurence Dionigi s’est inspirée des récits et anecdotes racontés par sa famille qui a vécu les heures sombres de la Côte d’Azur sous l’occupation pour écrire ce roman historique. L’autrice a publié une dizaine d’ouvrages, anime des conférences et organise des cafés culturels. Elle s’est installée à Nice en 2002 après avoir vécu 10 ans l’étranger.
Qui manipule la résistante Marie-Louise Torrioni et dans quels objectifs ? Pourquoi Jean Moulin a-t-il exposé cette énigmatique toile dans sa galerie d’art à Nice ? Qui est donc cette femme qui pose sur cette photo de mariage aux côtés de son époux ? Pourquoi le commandant Swarft n’a-t-il pas transféré Marie-Louise au siège de la Gestapo à l’Hôtel de l’Hermitage ?
Notre héroïne, employée à la Préfecture, se retrouvera, malgré elle, entrainée dans une histoire rocambolesque qui la conduira dans le milieu artistique sous la 2ème guerre mondiale où elle mènera une enquête sur le mystérieux tableau « la Baie des couleurs » tout en s’employant à découvrir la vérité sur son mari parti rejoindre la résistance.
Cet ouvrage repose sur une multitude de faits historiques et anecdotes véridiques qui se sont déroulés dans la région niçoise qui a connu l’occupation italienne puis allemande. L’intrigue liée à la recherche du tableau « la Baie des couleurs » n’est, en revanche, que pure fiction.
Danabelle prit la grosse boite ronde en carton que sa mère lui tendait, puis la déposa avec précaution sur la table de la cuisine. La jeune flle était émue, Danabelle étant très proche de son arrière-grand-mère décédée quinze jours auparavant. Elle souleva le couvercle. Un arôme de mandarine s’en échappa instantanément. Danabelle sourit, se rappelant qu’à chacune de ses visites après ses cours à l’Université de Lettres, Marie-Louise lui préparait toujours une pâtisserie à base de cet agrume. A force d’utiliser cet ingrédient pendant tant d’années, son arrière-grand-mère avait fini par exhaler elle-aussi la mandarine, d’où le surnom de Madine qui lui avait été attribué affectueusement par toute sa famille.