Littérature générale

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Paru le:  30-11-2023

Editeur:  Les éditions Ovadia

Isbn:  978-2-36392-547-3

Ean:  9782363925473

Prix:  20 €

Caractéristiques: 
240 pages

Genre:  Littérature générale

Thème:  Litterature

Thèmes associés: 

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Constance ou le vertige

Derrière le monde dans lequel nous vivons, loin à l’arrière-­ plan, se trouve un autre monde ; leur rapport réciproque ressemble à celui qui existe entre les deux scènes qu’on voit parfois au théâtre, l’un derrière l’autre...

VincentPuymoyen

Vincent Puymoyen est né à La Rochelle et enseigne actuellement à Brest, sa ville d’adoption. L’écriture pour lui résulte d’un choix irrévocable : celui du littoral, à la jointure des résistances granitiques de l’esprit et des fluidités inattendues du corps. Il privilégie les moments où se desserre l’étau du réel. Huysmans, Mallarmé ou les surréalistes restent ses figures tutélaires. Ses projets actuels concernent actuellement le roman policier, et le réalisme magique, il travaille à un cycle de récits mettant en scène un enquêteur mené moins par sa rigueur professionnelle que les limbes de son inconscient.

L’inspecteur Gonzo se voit confier une enquête bien singulière, à la recherche d’abus et de manipulations commis par un médecin hypnotiseur sur la personne de Constance Klein, morte en 1938, et dont on a retrouvé les dépositions dans un tiroir oublié du commissariat. Et Gonzo devient chasseur de fantôme, dans une enquête labyrinthique où l’aideront une guérisseuse woke, un archiviste transgenre, et surtout une séduisante étudiante en cinéma. En arpentant une nouvelle fois les alcôves de la ville de Brest, boîtes de nuit et zones portuaires, Gonzo découvre un improbable complot qui remonterait jusqu’au temps de la Cagoule et des sociétés secrètes des années trente, complot auquel est sans doute mêlée la redoutable commissaire divisionnaire Cynthia Bobard. Gonzo, l’enquêteur à la dérive, ira-t-il au bout de l’enquête infinie ?

Il lui avait demandé:Il lui avait demandé:
– Et si je te disais ce que je préfère, coucher avec toi, ou écouter cela ?
– Oui.
– Eh bien, ce que je préfère, ce sont les ruisselants arpèges de ce clavecin.
Il lui avait à nouveau fait entendre sur l’électrophone le Vertigo de Pancrace Royer.
Il avait compris alors que ces mots l’avaient blessée dans sa chair.
C’est alors qu’il avait senti que les années qu’ils avaient passées ensemble étaient avalées par une sorte de nuit noire et visqueuse, que l’infini allait bientôt les digérer, qu’ils ne pourraient plus résister à la vague granuleuse du vide dont les bras enveloppaient comme une crue.

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