Paru le: 31-10-2025
Editeur: Les éditions Ovadia
Isbn: 978-2-36392-664-7
Ean: 9782363926647
Prix: 30 €
Caractéristiques:
508 pages
Genre: Littérature
Thème: Essais
Thèmes associés:
Tabula rasa
Écriture et déconstructionismes
Nous sommes les derniers. Presque les après-derniers. Aussitôt après nous commence un autre âge, un tout autre monde, le monde de ceux qui ne croient plus à rien, qui s’en font gloire et orgueil.
Marc Alpozzo est philosophe et critique littéraire. Il a publié une douzaine de livres, dont Seuls. Éloge de la rencontre (Les Belles Lettres), La Part de l’ombre (Marie Delarbre) Lettre au père (Lamiroy) Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) (Ovadia) et il est coauteur de plusieurs ouvrages collectifs, dont Repenser le rôle de l’intellectuel (Aube) et L’humain au centre du monde (Cerf).
Nous vivons une époque de la table rase. Censures, révisions des livres, intimidations, interdictions en tout genre, le monde des idées n’a jamais été aussi attaqué. Les intellectuels et les écrivains sont traqués s’ils ne se soumettent pas au conformisme ambiant. La déconstruction est une imposture idéologique, qui ressemble à une haine de soi plutôt qu’à un moment d’émancipation. Contre l’obscurantisme, ce livre cherche à démonter les manœuvres et les combines en remettant à l’honneur la littérature qu’elle soit de gauche ou de droite selon la tradition qui veut que la littérature est politique. Démontant les mécanismes de subjugation, et résumant l’esprit de l’époque, cet ouvrage tente un point sur le déclin de l’Occident tout en recherchant une issue possible.
Sommes-nous ce que George Steiner appelle des « tard venus » ? Trop tard pour devenir ce que l’on est ? Cette injonction, lancée par Nietzsche à la seconde moitié du XIXe siècle, et qui fut une forme de déclaration de guerre pour toute une jeunesse au XXe, n’est probablement rien de moins qu’un échec aujourd’hui, échec du triomphe des artifices réactifs de la conscience, triomphe de l’illusion de la vérité qui abolit déjà ce nouveau siècle dans la momification d’idées abstraites que l’on veut éternelles et qui ont la couleur du Bien, avec un B majuscule, mais qui ne sont rien de moins que des idéologies morbides au sens étymologique, et mortifères.
