CollectionsNice, le roman des bars de jadis
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Paru le:  28-03-2024

Editeur:  Les éditions Ovadia

Isbn:  978-2-36392-188-8

Ean:  9782363921888

Prix:  25 €

Caractéristiques: 
442 pages

Genre:  Littérature générale

Thème:  Litterature

Thèmes associés: 

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Nice, le roman des bars de jadis

Photo-CHOLLET-NB

Né en 1951 à Philippeville. Etudes de Lettres Modernes à l’Université de Carlone, à Nice. A longtemps travaillé au service d’électroradiologie aux urgences. A pratiqué «l’urgence de vivre» entre ralentissements extrêmes et accélérations inattendues. Il a publié sur le St-Germain-des-Près méconnu (La librairie Le Minotaure, 2001), sous diverses formes de la bohème artistique et des domaines du Fantastique. Il a également écrit sur la photographie humaniste à l’occasion du festival Sept Off mais aussi dans l’hebdomadaire Le Patriote Côte d’Azur.

Dans les bars se déroulait inlassablement le fil commun à des centaines de buveurs, chacun son individualité, chacun son génie de suivre ce fil commun. Le monde se défnissait à partir du quartier et se limitait aux frontières du quartier. Quelques uns, plus explorateurs, passaient d’un quartier à l’autre, déambulaient aux quatre points cardinaux, jouaient les Marco Polo.

Un roman-photo satirique des quartiers de Nice durant la période des Trente Glorieuses, une ethnographie. L’auteur a choisi de parler depuis un bar, cinquante bars ou brasseries, peut-être une centaine. Au début des années 2000, le millénaire a décidé d’en finir avec l’âme des ivrognes ou celle des solitaires. Qui étaient-ils? Des anarchistes, des militants, des ouvriers, des commerçants, des voyageurs, des explorateurs sur place, des joueurs de cartes absorbés, des poètes agités, des étudiants émerveillés, ceux et celles qui ont le mal du pays, des exilés, un peuple ayant fait ce Nice cosmopolite, clients parfois originaires du Sénégal, de Yougoslavie ou de Belgique. Carras, la Californie, Magnan, St Philippe, Thiers-Gambetta, Gorbella, Jean Jaurès, Place du Palais de Justice, place Garibaldi, St Roch, Riquier, le port, déplacements en zigzag comparables à ceux des Indiens en route vers des réserves accordées à titre temporaire par ceux venus spolier des territoires de la ville. On aura parcouru quelques kilomètres en quarante ans, les confins de l’univers furent à nos pieds et autour des verres ballons. Ballons dirigeables, je voulais dire, pour voyager encore aux quatre points cardinaux de la ville de Nice, jadis.