A paraître

Paru le:  31-10-2025

Editeur:  Les éditions Ovadia

Isbn:  978-2-36392-676-0

Ean:  9782363926760

Prix:  20 €

Caractéristiques: 
208 pages

Genre:  Littérature

Thème:  Pensee

Thèmes associés: 

La route de Kermanshah

Les sentiers, les entrailles qui longent invisiblement la route, sont notre unique route…

Bernard Lévy Aveline a passé mon enfance au pied des Pyrénées. Muni d’un master d’Etudes Hispaniques, il a consacré quelques d’années à l’enseignement de la langue et des cultures espagnoles. Puis, probablement par dépit, il postula, avec succès, à un poste d’Area Manager, couvrant essentiellement l’Amérique latine pour une multinationale française de la chimie. Après de longues années à parcourir le monde, il s’est occupé à diriger en France diverses filiales de groupes internationaux, tant industriels que de services, notamment touristiques. Simultanément, ses expériences mêlées d’éducateur et d’entrepreneur, l’ont conduit à accepter un poste de Chargé de mission, dans les services du Premier Ministre, pour favoriser l’intégration économique et sociale de publics jeunes et non diplômés. Sans renoncer aux soucis et aux espoirs de ce monde, il prend le temps, à présent, pour des activités aussi piquantes entre Paris et Barcelone.

« Ce récit est à la première personne.
Il est intéressant de partager l’état d’esprit d’un jeune Français à la veille de Mai 68. Par le plus grand des hasards, celui-ci se trouve à effectuer un long périple au Proche Orient, à peine refroidies les armes de la guerre des 6 jours.
Ainsi impactée par des situations des plus inattendues, une réflexion personnelle et mitigée s’élabore au long de l’errance, qui générera une certaine désillusion existentielle.
L’actualité la plus récente donne une résonance et une mise en perspective curieusement enrichissantes à ce vécu.
Il serait impossible de parcourir aujourd’hui la route de Kermanshah avec une telle insouciance. »

L’Akdeniz, le bateau blanc de la compagnie maritime turque Denizolari, se rangea le long du quai de Galata, sur le rivage européen du Bosphore, non loin de la Corne d’Or. Ce beau navire, plutôt imposant par ses dimensions, assurait la liaison régulière de transport de passagers et de marchandises entre Haïfa, Smyrne et Istanbul.
C’était un jour grisâtre et finement pluvieux, de septembre, vers midi.
Le quai étroit auquel nous étions en train d’accoster avec une lenteur pachydermique était encombré de fardeaux et d’une foule de curieux qui nous dévisageaient de bas en haut.

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