Paru le: 31-10-2015
Editeur: Les éditions Ovadia
Isbn: 978-2-36392-155-0
Ean: 9782363921550
Prix: 20 €
Caractéristiques:
192 pages
Genre: Biographies
Thème: Litterature
Thèmes associés:
Mal de mer
"Contrairement à la mer, l’homme est doué de mémoire et de raison."
Chroniqueuse littéraire sur des sites tels que La Cause Littéraire ou BSC News elle devient par la suite romancière. En 2010 a paru son premier livre, Ton visage entre les ruines.
Il s’agit avant tout d’un devoir de mémoire pour les victimes et les rescapés, devoir de mémoire dicté par ma conscience et par mon coeur. Devoir de mémoire, mais aussi, devoir de citoyen du monde, citoyen ordinaire, altruiste, solidaire, vivant, nanti et réactif. Je n’ai pas vécu directement la catastrophe du tsunami. Je n’ai pas perdu de proches en Asie. Je ne suis jamais allée en Asie. Je ne revendique pas témoigner de quoi que ce soit. Je ne suis donc témoin de rien. J’ai tenté de panser ce traumatisme en m’informant plus que de coutume, en écoutant la voix des rescapés, en discutant autour de moi. Et surtout en écrivant. D’où ce carnet. J’ai tenu ce journal depuis le 26 décembre jusqu’au 26 janvier dans le seul but de laisser une trace. Pour traduire la mobilisation planétaire très exceptionnelle face à un tel dysfonctionnement naturel et pour d’autres raisons encore qui se trouvent délayées dans les pages qui suivent. Comprendre les faits dans leur réalité concrète, en conservant leurs repères historiques m’a non seulement semblé urgent mais indispensable. Ce travail illustré n’a surtout pas cherché à s’identifier aux victimes, c’est un travail prudent de « passant », mais un travail contemporain nourri des réflexions d’époque d’une citoyenne en colère.
Mal de mer est avant tout un devoir de mémoire écrit à l’attention des 289591 victimes et des rescapés du tsunami asiatique du 26 décembre 2004. Devoir de mémoire dicté par ma conscience et par mon cœur, à l’attention de toutes les victimes des 11 nations directement touchées par le séisme. C’est également, en mon for intérieur, un devoir de citoyen du monde, d’un citoyen ordinaire, altruiste, solidaire, et réactif. Présenté sous la forme d’un journal de bord établi durant un mois et quelques jours, il raconte avec un œil « amateur » et jour par jour, au fil des infos disséminées dans les médias français, le cataclysme naturel et humain provoqué par le séisme en Asie du Sud-Est.