Paru le: 30-10-2020
Editeur: Les éditions Ovadia
Isbn: 978-2-36392-351-6
Ean: 9782363923516
Prix: 30 €
Caractéristiques:
409 pages
Genre: Littérature générale
Thème: Litterature
Thèmes associés:
Née sous un piano
Que des parents divorcent, c’est plutôt leur problème, mais être interdite de voir son père pendant 15 ans, c’est terrible.
Enfant prodige, puis entrée en résistance, Muza est aujourd’hui amenée à jouer en récital comme en concerto sur les scènes les plus prestigieuses. Son chemin croise dans le monde entier, sur les cinq continents, les chefs et les orchestres les plus réputés. Muza crée en 2009 un festival international de Piano à Vilnius dont elle assume la direction artistique. Sa discographie compte plus de trente opus dont plusieurs consacrés en Franz Liszt. En Lituanie, Muza est une véritable icône. Elle a reçue de nombreuses distinctions étatiques et, en 2018, elle reçoit la plus haute et est nommée Commandeur de la grande croix pour services rendus à l’Etat lituanien.
Née sous un piano retrace la vie incroyable de Muza Rubackyte, pianiste concertiste. Dans cette autobiographie, elle se livre avec pudeur sur son enfance avec sa maman et sa tante, ses deux professeurs réputées. Elle évoque avec émotion sa vie d’enfant prodige, adulée. A l’âge de sept ans déjà, elle joua son premier concerto avec orchestre. Enfant unique vivant avec sa mère et sa tante rescapées de la déportation, elles furent probablement sauvées par la magie du piano. Muza nous confie sa vie dure au conservatoire Tchaïkovski à Moscou et sa grande victoire au concours All Union récompensant les meilleurs pianistes en Union Soviétique. Elle gagna aussi le grand concours Liszt à Budapest mais au même temps fut interdite de passeport pendant sept ans. La pianiste nous décrit ses concerts «punition» seule au fin fond de l’URSS. Muza nous raconte sa participation dangereuse à la Révolution lituanienne.
Maman posait souvent mon couffin sous le piano et je pus entendre de la musique depuis mes premiers jours. Très vite, elle repéra mes talents précoces de musicienne et je devins sa petite merveille. Un jour, Maman m’a chanté une berceuse et s’est interrompue. A sa stupéfaction, j’ai terminé la berceuse ! Elle me fit chanter un jour pour son ami, le fameux chef d’orchestre Saulius Sondeckis, qui me raconta cette histoire bien plus tard. Je devais répéter une petite mélodie alors que j’avais à peine 3ans.