CollectionsLa Petite CollectionPour une métamorphose de la société
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Paru le:  21-06-2021

Editeur:  Les éditions Ovadia

Isbn:  978-2-36392-441-4

Ean:  9782363924414

Prix:  18 €

Caractéristiques: 
196 pages

Genre:  Roman

Thème:  Romansdegenre

Thèmes associés: 

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Babel

Ils dirent : ‘‘Allons ! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre.

Lucas-Favre-NB

Né en 1993, Lucas Favre est consultant médias et diplômé de l’IEP d’Aix-en-Provence. Il signe avec Babel son premier roman.

« J’avais grandi dans le culte des héros, des guerriers et des saints, des explorateurs, des rois, des prophètes et des poètes, des dieux et des batailles, des sacrifices : j’eus désormais vendu mon âme pour un coin de terre dans une prairie tranquille, même uniquement peuplée d’êtres un peu chicaneurs et avares, pourvu qu’ils fussent pacifiques. »« J’avais grandi dans le culte des héros, des guerriers et des saints, des explorateurs, des rois, des prophètes et des poètes, des dieux et des batailles, des sacrifices : j’eus désormais vendu mon âme pour un coin de terre dans une prairie tranquille, même uniquement peuplée d’êtres un peu chicaneurs et avares, pourvu qu’ils fussent pacifiques. »Chassé de son pays par les massacres et le fanatisme, un homme s’en vient chercher asile dans une ville fondée par d’autres exilés avides, comme lui, d’une terre de neutralité.

C’est après avoir vu ma famille assassinée, et ma ville tout entière exécutée, que je partis pour Babel.
J’avais entendu parler de cette grande cité du Sud, où les persécutés de tous les peuples du monde, passés et présents, parvenaient à vivre ensemble, et à accueillir sans cesse de nouveaux exilés. Et, pendant ces décennies de guerres qui ont ravagé mon pays, les hommes murmuraient ce nom d’une voix de plus en plus emplie d’un espoir fou, si grand qu’il en devenait craintif.
Aussi, une fois rétabli par les soins d’un fermier que j’avais dû tromper sur mes dieux, je partis sans le sou, pour l’Orient, et ce nom merveilleux.