CollectionsL’Eczéma, est-ce vraiment dans la tête ?
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Paru le:  05-10-2024

Editeur:  Les éditions Ovadia

Isbn:  978-2-36392-247-2

Ean:  9782363922472

Prix:  18 €

Caractéristiques: 
200 pages

Genre:  Médecine

Thème:  Medecine

Thèmes associés: 

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L’Eczéma, est-ce vraiment dans la tête ?

L’essentiel est invisible pour les yeux.

Magali-Bourrel-Bouttaz-NB

Le docteur Magali Bourrel-Bouttaz est une dermatologue libérale installée à Chambéry depuis 30 ans. Après une solide formation scientifique par le biais de l’Internat des Hôpitaux de Paris, elle élargit son champ d’activité par les apports de la micro nutrition et de la psychanalyse. Sa pratique s’oriente depuis peu vers l’enseignement à travers l’éducation thérapeutique dans la dermatite atopique dans le service du Professeur Bérard aux Hospices Civils de Lyon Sud. Travailler maintenant à la transmission de son savoir lui permet de relier au travers de cette pathologie, l’écoute, le savoir faire, la fibre écologique, la pédagogie, sans quitter une certaine forme de militantisme pour la liberté de penser.

Dire à un patient porteur de dermatite atopique, que son problème se situe dans sa tête est vécu pour la plus part d’entre eux comme de la maltraitance. Pourtant personne ne souhaite du mal à personne… Comment en est-on arrivé là ? Comment cette idée a-t-elle pu diffuser si largement au point d’interdire tout autre discours ? Ce livre va tenter de décoder l’impact de cette maladie sur le patient et sa capacité à se construire. En partant de leurs quotidiens, de leurs histoires, l’auteur questionne les failles des uns et des autres, patients, famille, soignants, codes culturels, en invitant le lecteur à ne jamais rester à la superficialité de la peau. 

« Mais Docteur, de toute façon l’eczéma, c’est dans la tête !» Cette phrase, rabâchée à en donner la nausée aux patients, est un archétype de dictature mentale. Quand la rumeur devient la culture dominante, le patient n’a plus qu’à ravaler sa rancœur et s’isoler encore un peu plus. Ce style de phrase a l’énorme avantage de permettre à celui qui la dit, de se sentir désinvesti d’une quelconque empathie et solidarité auprès du porteur de la dermatite atopique, car «puisque c’est dans ta tête, je n’y peux rien et surtout nem’en parle pas !»