CollectionsLes causes éperdues
0449LEO-FL-TDE.1DC

Paru le:  30-10-2019

Editeur:  Les éditions Ovadia

Isbn:  978-2-36392-353-0

Ean:  9782363923530

Prix:  20 €

Caractéristiques: 
204 pages

Genre:  Romans

Thème:  Romansdegenre

Thèmes associés: 

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Tempête dans l’encrier

Je m’en voulais de fourrer par faisceaux entiers mes plumes n’importe où, et il ne se passait pas un jour où je ne me reprochais cette négligence.

Franck-Lalou-NB

Frank Lalou est un polygraphe. Il découvre très tôt la culture juive et la beauté des lettres hébraïques et se passionne pour Jean-Sébastien Bach. En 1984, il expose ses premières calligraphies. Sa rencontre avec André Chouraqui l’introduit auprès d’Albin Michel qui lui ouvre les portes des grandes éditions françaises. Son approche de la calligraphie, même si elle s’oriente vers l’hébreu, est très influencée par les arts du Japon. Depuis sa toute première lecture de la Bible à son adolescence, il voue sa vie à la recherche et à l’interprétation des textes bibliques par des essais mais aussi par le corps des lettres calligraphiés.

Dans ce roman, Frank Lalou nous fait voyager avec générosité et talent entre les différents mondes qui se croisent et s’entremêlent dans la construction et l’accomplissement d’une vie. Ce monde de l’excellence et de la tradition, presque révolu, où à travers sa réflexion permanente retranscrite avec rythme et précision il nous donne accès à l’intime de ses émotions. Intenses émotions, véritable mise à nu de l’artiste polygraphe qui, avec vérité et passion nous transmets humblement sa puissance et son énergie pour nous aider à mieux nous libérer et affronter la relation à l’autre du pire au meilleur. Fasciné par un maître de la Calligraphie, Gabriel Ruisseau, il va nous faire rêver par cette magnifique narration des rencontres entre l’éleve et le maître, le disciple et le professeur. C’est toute la beauté du monde des arts, des religion et de la mystique qui est retranscrite ici. A travers ce récit presque autobiographique c’est aussi une leçon de vie qui nous est confiée. Il faut savoir accepter le dénuement complet volontaire ou involontaire pour renaître à la vie. Et quelle vie…

23 juin.
Jamais je n’aurais imaginé que Gabriel Ruisseau, l’immense, le prodigieux, l’indépassable calligraphe, habitait à quelques dizaines de mètres de l’hôtel parisien où je me rendais tous les mois.
La Louisiane observait de toutes ses fenêtres la vie calme et si parisienne de la rue de Seine. La minuscule voie Visconti où vivait l’artiste en était une de ses traverses. Je la croisais chaque fois que j’allais méditer sur les planches de bois de la Passerelle des Arts.