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Paru le:  31-10-2015

Editeur:  Les éditions Ovadia

Isbn:  978-2-36392-180-2

Ean:  9782363921802

Prix:  20 €

Caractéristiques: 
280 pages

Genre:  Littérature et textes étrangers classiques

Thème:  Litterature

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Légendes, fables et contes Albanais

"Le tempérament énergique des Albanais se reflète dans leurs contes, fables et légendes."

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Safet Kryemadhi vit en Belgique. Lecteur éclectique, il a publié divers écrits concernant la géopolitique, les Balkans, la littérature ou la ville. Auteur chez Ovadia des Balades littéraires en Albanie (2013) et du Voyage en Albanie (2014). 

Les contes, fables et légendes de cette anthologie reflètent l’âme et le tempérament énergique des Albanais. Ils nous font découvrir un univers, inquiétant ou merveilleux, sur lequel la montagne règne en majesté. Dans certaines auberges on paye son repas en confessant ses crimes ou ses bonnes actions. Tapie au fond d’une grotte, la monstrueuse kulshedra exige un sacrifice humain pour libérer les sources d’eau. Les fées (zanas) protègent ou harcèlent le voyageur. Des sortilèges pétrifient les héros. Une fille est changée en garçon. Une autre est l’enfant de la Lune et du Soleil. Le fils d’un Roi épouse une tortue. Un homme nourrit de sa chair l’aigle qui le transporte vers l’Autre monde. Tourmenté, le mort sort du tombeau afin de respecter sa parole donnée (besa) et trouver le repos. Cinq jours dans le monde des morts valent d’ailleurs cinq siècles dans celui des vivants. Personne n’échappe jamais à son destin qu’annoncent des divinités (oras) la troisième nuit de la naissance. Dans le monde d’en bas vit encore la Beauté de la Terre que seul le plus brave peut épouser. Sur la montagne se rejoue, à l’albanaise, la tragédie de Roméo et Juliette tandis qu’OEdipe vient frapper à la porte d’une modeste maison... 

Au commencement était la Parole. Et la Parole se fit chant. Puis vint le conte. Il narrait la condition humaine en paraboles compréhensibles de tous et prodiguait à chacun le viatique de ses petites, mais rudes, leçons morales. La paraula latine, dont dérive la parole française, a engendré përralla en albanais, qui désigne précisément le conte. Cet art de la parole et de l’imagination, d’abord fruste puis ciselé, apuré et transmis oralement d’une époque à l’autre, révèle aussi l’idiosyncrasie et la personnalité d’un peuple.