CollectionsIsrael, Identité universelle ?
085-CTH-LB&LB-1DC

Paru le:  05-11-2011

Editeur:  Les éditions Ovadia

Isbn:  978-2-915741-83-4

Ean:  9782915741834

Prix:  22 €

Caractéristiques: 
336 pages

Genre:  Philosophie

Thème:  Philosophie

Thèmes associés: 

085-CTH-LB&LB-4DC

Le beau & le bien

Perspectives historiques de Platon à la philosophie américaine contemporaine

La contemplation du beau lui-même est dans la vie d’un homme le moment le plus digne d’être vécu.

Pierre Destrée, chercheur qualifié au FNRS de Belgique et professeur à l'Université catholique de Louvain, est spécialiste de philosophie ancienne et plus particulièrement d'éthique et d'esthétique anciennes.

Carole Talon-Hugon, professeur de philosophie à l'Université de Nice-Sophia Antipolis et directrice du Centre de Recherche en Histoire des Idées est specialiste d'esthétique et travaille actuellement sur les rapports de l'art et de l'éthique.

La beauté est-elle radicalement indépendante du bien ? Un homme peut-il être à la fois beau et veule, un roman ou un film beau et malsain ? Oui, a massivement répondu la modernité en instituant une scission tranchée entre l'éthique et l'esthétique.
Aujourd'hui cette affirmation ne va plus de soi : nombre de traités récents reconsidèrent les formes infiniment variées des relations qu'elles entretiennent et Umberto Eco affirme que «ce n'est pas le Moyen-âge qui était dépourvu d'une esthétique : c'est le monde moderne qui en possède une trop étriquée». Il faut donc reconsidérer la nature des liens du beau et du bien. Les philosophes qui, de l'Antiquité à nos jours, ont apporté des contributions magistrales à l'instruction de ce dossier complexe, peuvent nous y aider.
Cet ouvrage propose donc une histoire philosophique des rapports du beau et du bien, réunissant les contributions de spécialistes de chacun des auteurs considérés.
Un ouvrage unique en son genre, fruit d'une collaboration internationale, qui met l'histoire de la philosophie au service de la réflexion la plus actuelle sur les liens de la beauté et du bien.

Quand on s’interroge sur les liens entre éthique et esthétique du point de vue de l’histoire de la philosophie, le nom de Platon vient aussitôt à l’esprit. Non pas seulement parce qu’il est le premier à offrir de nombreuses réflexions sur notre question, mais aussi et surtout parce qu’en dépit d’une vision de l’art que nous ne partageons plus aujourd’hui, les critiques radicales qu’il propose de l’art de son temps, surtout Homère et la tragédie, reposent sur des arguments qui restent centraux dans l’élaboration toujours actuelle de la question des liens entre éthique et esthétique. Ce que nous ne partageons plus, c’est tout d’abord (pour le dire de manière directe, et sans nuance) sa vision extrêmement moralisante de l’art: l’art doit être au service d’une éthique, et étant donné que le politique «gère» l’éthique selon Platon, le politique peut, et doit, donner les règles de l’art.