Paru le: 30-04-2025
Editeur: Les éditions Ovadia
Isbn: 978-2-36392-649-4
Ean: 9782363926494
Prix: 20 €
Caractéristiques:
240 pages
Genre: Littérature
Thème: Romansdegenre
Thèmes associés:
Fascislamisme
Les voies de l’existence

Seul le mien
Le pays qui se trouve dans mon âme
J’y entre sans passeport
Comme chez moi
Il voit ma tristesse
Et ma solitude
Il m’endort
Et me couvre d’une pierre parfumée…
EROL ÖZKORAY, écrivain né à Constantinople est un journaliste politique. Il est correspondant de l’Agence France-Presse à Ankara et chef du bureau de l’AFP Istanbul et correspondant du quotidien espagnol El Pais en Turquie. Il quitte le journalisme et devient conseiller en communication politique. Il est conseiller de Georges Papandréou lors du rapprochement gréco-turc. Il publie en 1998 un trimestriel politique, harcelé par l’armée et contraint à le fermer en 2002 après une quinzaine de procès. En 2012, il signe en France l’ « Appel des six » pour le respect du génocide des Arméniens. Avec ses nombreux essais il lutte depuis 40 ans pour la défense des libertés en Turquie. Il quitte définitivement le pays en 2015 sur l’invitation de la Suède, à cause de l’islamo-fascisme qui l’avait condamné à un an de prison pour ses livres. Il se lance dans un nouveau genre: le roman.
Cette fiction semi autobiographique est le second livre de la trilogie dont le titre fédérateur est « Les voies de l’existence ». Ce roman est l’antidote de l’histoire officielle turque. Il est le contrepoison par excellence. Jamais dans un roman, l’histoire officielle de ce pays n’a été traitée dans sa globalité. Jamais le mensonge d’État, n’a été si radicalement décortiqué, terrassé, anéanti et déstructuré. Donc, pour la première fois vous allez découvrir cette nouvelle Turquie apocalyptique. La vraie. Le héros, Cem Aren, le jeune journaliste du premier volume devient un politologue, un éditeur, un intellectuel et un sage dans ce tome et décrit ses mésaventures dans cette Turquie « républicaine et laïque » -de nom- qui est devenue islamo-fasciste où sévit un totalitarisme théocratique. C’est le « FASCISLAMISME ». Ce qui est la tendance politique dominante en islam depuis la tragédie du 11 septembre 2001. La Shoah prend aussi une place importante dans le roman et le héros devient un fervent défenseur d’Israël, des Juifs et mène une lutte contre l’antisémitisme. Tout comme l’opération Némésis à la suite de laquelle tous les bourreaux du génocide des Arméniens sont éliminés à Berlin, à Rome et à Tbilissi par des fédayins arméniens. Le second volume couvre des années de 1984 à 2014. 30 années qui font de cette Turquie un acteur dangereux sur la scène internationale. Et surtout pour le monde occidental, avec son régime théocratique, qui imite l’idéologie des Frères Musulmans, et vise à créer une crise de sécurité et ainsi à le déstabiliser politiquement. C’est le « cheval de Troie » qui œuvre sa politique schizophrénique sans impunité en Europe.
Des deux extrémités du pays Sarp à l’est et Marmaris à l’ouest, nous quitterons la Turquie. Ma femme Azra partira vers la Géorgie, et moi-même vers l’île de Rhodes, vers la Grèce. Nous sommes recherchés car il y a eu une décision de justice : trois ans de condamnation ferme pour chacun, à cause de nos publications, accompagnée d’une interdiction de quitter le territoire. Quand le fascisme turc s’acharne et s’abat il fait la totale ! Il a attaqué ma famille. Une personne ne lui suffit pas. Je n’utilise pas mon passeport turc dont mon vrai nom est Cem Aren, mais celui donné par la France à la suite de l’ordre du président François Mitterrand lors du coup d’Etat de 1980. Je l’avais baptisé le «passeport Mitterrand». Il m’avait sauvé. Mon nom est donc Julien Mathieu. La France est ma seconde patrie et je suis parisien. J’y est vécu entre 1973-1983, au total dix années, en tant qu’étudiant et journaliste. Après cette période, j’y suis retourné de nombreuses fois durant plusieurs années. J’ai un appartement et même une société de communication sur les Champs- Elysées. Depuis 1973, je suis en contact permanent avec cette ville et ce pays. Au début, je connaissais Paris mieux que Constantinople, l’endroit où je suis né. Quand on y passe de l’âge de 20 ans jusqu’à 30, c’est normal.