Paru le: 20-07-2024
Editeur: Les éditions Ovadia
Isbn: 978-2-36392-606-7
Ean: 9782363926067
Prix: 20 €
Caractéristiques:
220 pages
Genre: Littérature
Thème: Romansdegenre
Thèmes associés:
L’énigme Azencoth
L’idéal socialiste a toujours marqué l’histoire du kibboutz, mais c’est terminé. Depuis une vingtaine d’années tout ça a laissé la place à… je ne sais comment dire en français.
Eric Hanoune est Président-fondateur d’une société spécialisée en santé digitale. Il est co-auteur d’un ouvrage de stratégie Du Produit vers le Service (2011 – Ed. de Boeck). Il a enseigné la stratégie des services (Edhec - HEC). L’énigme AZENCOTH est son premier roman.
Dans ce roman deux histoires se télescopent.
L’une prend naissance à Bourges, en 1944, et nous raconte la vie de Jacques Gaudry, jeune prêtre passionné par l’étude des textes sacrés. Elle nous ouvre les portes du très fermé Séminaire français de Rome et nous fait pénétrer dans les coulisses du Vatican. Jacques, trentenaire, est amené à enquêter sur son passé et sur le destin de ses parents pendant l’occupation.
L’autre nous transporte, à la fin des années 70, dans les champs du kibboutz Sdé Eliahou, pionnier de l’agriculture Bio. L’agronome Yaacov Azencoth y travaille comme expert dans la lutte biologique contre les parasites. C’est l’époque où ces villages collectivistes étaient à la mode, où le jeune Etat d’Israël enfilait les victoires au concours de l’Eurovision… l’époque aussi d’une réalité bien plus douloureuse, celle de la « Colère de Dieu » et d’une lutte antiterroriste féroce.
Ce roman, inspiré d’une histoire vraie, nous replonge dans les épisodes tragiques qui ont jalonné le XXème siècle, nous fait croiser des personnages ayant marqué leur temps et nous amène à nous questionner sur les thèmes très actuels du religieux et du dialogue entre les religions, entre les peuples … sur les thèmes aussi de la double identité et du courage.
Au centre, vous apercevez des nématodes au stade de larve. On les voit bien ici infester les parasites en pénétrant dans leur organisme. Les larves rentrent par les orifices naturels. Là, à cet endroit.
L’homme qui s’adresse au public réuni à la Maison de la Chimie, parle un français impeccable, avec un léger accent chantant et nasal trahissant une origine étrangère. Les épaules un peu voutées, grand, filiforme, il parle lentement, avec l’assurance de l’orateur rompu à l’exercice. Il porte sur la tête une calotte bleu foncé, chamarrée dans son pourtour, avec des touches couleur émeraude, qui tranche sur sa chevelure blanche : la kippa, celle que revêtent les juifs religieux en signe d’humilité. Le visage est marqué par les années. Elles ont sculpté sur lui une multitude de rides profondes qui couvrent front, joues, contour des yeux. L’homme fait 70 ans. Peut-être un peu moins.
